Certains patients atteints d'HTAP sous sotatercept peuvent arrêter de prendre des analogues de la prostacycline

Dans une petite étude portant sur 34 patients atteints d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) sous trithérapie plus sotatercept, certains ont pu arrêter de prendre du selexipag ou du tréprostinil. L'étude n'avait pas de protocole établi, mais considérait la situation de chaque patient individuellement.

Ceux dont l'HTAP s'est aggravée lorsque leur dose d'analogue de la prostacycline a diminué ou s'est arrêtée ont retrouvé une santé stable une fois la dose reprise. Ceux qui ont pu arrêter leur analogue de la prostacycline n'ont pas vu leur HTAP s'aggraver au cours de la période de suivi de l'étude, qui a duré de 14 à 23 mois.

Il n'y avait pas de caractéristiques spécifiques indiquant quels patients seraient ou ne seraient pas capables d'arrêter les traitements à base de prostacycline, et les effets à long terme de l'arrêt de ces traitements sont encore inconnus, de sorte que de nombreuses autres recherches doivent être menées.

Lisez l'article du European Respiratory Journal (en anglais). L'article est encore sous presse, mais le lien redirigera vers la version finale publiée dès sa disponibilité.